Yanik

Vidi Legi Amavi #14

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu du jour ; un type mauvais et fier de l’être, le premier album d’une auteur compositeur française, et le monde de l’art raconté en dessins. Bon week-end !

JeanneAdded

Musique : Jeanne Added « Be Sensational »

Après un Ep remarqué et des prestations scéniques saluées par la critique, Jeanne Added livre son premier album chez le label Naïve. La rémoise d’origine, initiée au chant lyrique et au violoncelle a laissé tomber l’archet pour la basse, omniprésente dés l’entrée en matière dans « A war is coming ». Figurant déjà sur le mini album, ce titre positionne parfaitement l’auditeur dans l’atmosphère sonore de l’artiste. La suite navigue entre rock et electro, portée par la puissance vocale de la chanteuse parfaitement mise en valeur par la production signée Dan Levy ( moitié masculine du duo The Dø).

 

Bande Dessinée : « Art Contemporain » de Jean-Philippe Delhomme

Cette BD (qui n’en est pas vraiment une) croque avec brio les acteurs du monde de l’art contemporain. Un régal pour le lecteur qui se délecte des scénettes reconstituées par des illustrations à la gouache et des légendes qui font mouche. Un must have dont vous pouvez retrouver une chronique complète sur ce lien.

Détail de la couverture
Détail de la couverture

 

Blog : Un Odieux Connard

Hier sortait en librairie un bouquin intitulé « Un odieux connard ». Bonjour l’originalité me dis-je. Après le succès de la connasse, voici venu sa version masculine. Rien de très engageant…

« Détrompe toi » me lance un camarade en m’invitant à me rendre sur le blog de l’auteur.

Depuis 2009, celui qui se fait appeler l’odieux connard publie des posts que je m’empresse de découvrir via la section archives. Dés les premières lignes, le sourire vient aux lèvres et le plaisir se prolonge au fil de la lecture. L’humour cynique est distillé sur des sujets divers (société, politique, cinéma…) avec un langage soutenu (sans être littéraire) et un verbe aussi tranchant que les lames de Dexter.

Un festin sarcastique dont la découverte me met en appétit pour le livre dont j’espère vous parler bientôt.

odieuxconnard


BD : Art contemporain de Jean-Philippe Delhomme

Une bande dessinée avec un tel titre, pas de doute, elle est pour moi. Sitôt vue, sitôt embarquée sous le bras et presque aussitôt dévorée. Mais avant d’attaquer le corps de l’ouvrage, j’en apprends un peu sur son auteur en lisant la troisième de couverture sur laquelle figure une bio de Jean-Philippe Delhomme. L’illustrateur et romancier français a plutôt un beau pedigree, avec notamment de prestigieuses collaborations pour le New Yorker, le Sunday Times ou le New York Times Magazine.

Détail de la couverture
Détail de la couverture

En 2001, il publie deux oeuvres ayant pour cadre les microcosmes de l’art contemporain, le roman « La dilution de l’artiste » et la bande dessinée dont je vous parle en ce moment. Il ne s’agit pas d’une BD classique, dont les planches se composent de plusieurs dessins et où les bulles entourent les dialogues. Dans ce bel ouvrage, une seule illustration couvre une page entière, parfois même une double page. Sur un fond clair souvent bleuté, de longues silhouettes campent les personnages de cet univers si particulier dans des scènes dont on imagine aisément qu’elles reconstituent des moments vécus.

La première page donne immédiatement le ton. Sous le dessin réalisé à la gouache, la légende dit : « Je sais que c’est ridicule, mais lorsque je pénètre dans une galerie, je me sens obligé d’avoir l’air intéressant ». Un humour truculent présent tout au long de l’album où aucune des catégories d’acteurs n’est épargnée. Artistes, regardeurs, galeristes, collectionneurs, tous passent à la moulinette satirique de Jean-Philippe Delhomme sous l’œil amusé du liseur.

Une collection d’instantanés formant une rafraîchissante critique d’un monde dont les travers tirent parfois vers la caricature. Du pain béni pour un illustrateur, un régal pour le lecteur.

Illustration page 79 de l'album
Illustration page 79 de l’album


Vidi, legi, amavi #13

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu du jour ; une avancée humaniste au pays de l’oncle Sam, une peinture graphique et critique, et un groupe danois aux sonorités éclectiques et énergétiques . Bon week-end!

Droits de l’Homme : Abolition de la peine de mort au Nebraska

C’était la nouvelle du jeudi matin, celle qui met de bonne humeur en ouvrant le smartphone. Malgré la réticence du Gouverneur, fermement opposé à la suppression de cette peine, le vote de la chambre législative de cet état américain a réussi à faire passer un texte progressiste. Un petit exploit dans cet état de l’Amérique profonde dont la majorité politique est détenue par les Républicains. Une preuve de plus que les mentalités changent et que certains sujets dépassent les clivages politiques. Par ce vote, le Nebraska entre dans la catégorie (minoritaire) des états américains civilisés. Plus que trente et un !

Exposition : Jérôme Forsans à Bassussarry

Dans le club house du Makila Golf (près de Bayonne et Biarritz) sont disposées ce mois-ci les œuvres surprenantes de Jérôme Forsans. L’artiste développe son travail par un matériau original : le fil d’étain. C’est en effet avec une bobine de fil qu’il trace les personnages de ses tableaux, sur une seule et unique ligne. Par cette technique se dégage des œuvres épurées et graphiques dont la rondeur des sujets attire inévitablement l’œil. Mais derrière l’aspect ludique se manifeste rapidement une critique acerbe de notre monde, que la douceur du procédé ne rend que plus efficace.

Jérôme Forsans, Poids, acrylique et fil d'étain sur bois (©Get Arty)
Jérôme Forsans, Poids, acrylique et fil d’étain sur bois (©Get Arty)

Musique : Reptile Youth « Away »

C’est ma découverte de la semaine ! Un son inclassable et indéfinissable comme je les aime.

Depuis Copenhague, ce groupe diffuse une musique qui navigue entre le planant et le dansant. Une boucle sonore qui débute par une introduction new age et s’achève par une magnifique envolée pianistique. Entre temps, l’auditeur découvre une musique débordante d’énergie, dont les accents psychédéliques et vintage sont teintés de passages noisy à coups de guitares saturées.

Une nouvelle pop loin des canons radiophoniques qui captera vite un large public tant les influences sont multiples.

En bonus, le mini album devrait être téléchargeable librement sur le site du groupe durant le week-end.


Vidi, legi, amavi #12

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu du jour ; de la musique d’apéritif, une électro-pop claire obscure, et une lumineuse pluie picturale. Bon week-end !

Musique : Werkha « Dusk »

Si vous vous apprêtez à déboucher une bouteille de Chardonnay pour célébrer la fin de la semaine et/ou le début du week-end (voire les 2 ;-), voici le son idéal pour accompagner les premiers verres. Présent sur le dernier Ep du musicien de Manchester, le titre ci-dessous ne devrait pas tarder à entrer dans vos playlists !

https://soundcloud.com/tru-thoughts/falling-through-the-wall-2

Arts Visuels : Sistiaga au DIDAM, Bayonne

Pour inaugurer son nouveau lieu dédié à la création contemporaine, la ville de Bayonne a judicieusement porté son choix sur un jeune octogénaire au rayonnant langage pictural. Point d’ironie dans mon propos tant la tourbillonnante peinture de l’artiste basque offre une vive et positive proposition autour de la lumière diurne et nocturne.

Une approche pétillante à voir absolument au DIDAM (quai de Lesseps, Bayonne) jusqu’au 30/05/15.

Vue de l'exposition Sistiaga au DIDAM (photo de l'auteur)
Vue de l’exposition Sistiaga au DIDAM (photo de l’auteur)

 

Musique : Maestro « Mountains of Madness »

Que l’on aime ou pas, l’album de ce duo franco-ecossais ne peut pas laisser indifférent. Ici l’expérimentation est à son comble et les mélanges les plus improbables sont tentés avec réussite. Electro-pop joyeuse, teintée de sons rétros et accompagnée d’une voix sombre, le tout illustré par des images décalées et sanguinolentes, le clip de le plage 2 de l’album « Darlin’Celsa » résume parfaitement le concept Maestro.


Vidi, legi, amavi #11

Après deux semaines d’absence pour cause de jours fériés en France, cette chronique est de retour au cœur d’un long week-end entamé pour certains dès mercredi soir.

Au menu de ce vendredi : une exposition en briques, un gamin créateur de tubes électro, de l’art qui se promène en bus, et un transport vers une contrée musicale des plus envoûtantes. Let’s go !

Mura Masa « Someday Somewhere »

A l’âge où l’on se doit de réviser pour le bac, le jeune producteur britannique livre un premier Ep irrésistible. Mélodies ludiques et voix juvéniles, couplées aux rythmiques électro-dance, font de ces sept titres un véritable aimant à bonne humeur.

A titre d’exemple, retrouvez ci-dessous le tube en puissance ; « Lovesick Fuck ».

 

« Bus Expo » à Paris

Depuis le 27/04 et jusqu’au 17/05, les 25 navettes reliant Paris aux aéroports de Roissy et Orly, sont parées d’œuvres d’art contemporain. Une belle initiative d’Air France qui pose ainsi l’art aux regards de tous. Parmi les artistes représentés, on retrouve Ann Grim (design), Lahcen Khedim (peinture), Jan Lisman (numérique), Robert Faure (art chinois), Arié Botbol (photographie), Yann Saberras (peinture)…

Photographie d'Arié Botbol dur une des navettes Air France (©Onboard Media)
Photographie d’Arié Botbol sur une des navettes Air France (©Onboard Media)

Nathan Sawaya « The Art of the Brick »

Tout peut faire art, et tous types de matériaux peuvent servir à l’expression artistique. En utilisant la célèbre brique, Nathan Sawaya réussit une prouesse : l’universalité. Petits et grands, de tous pays se retrouvent devant les œuvres dont le medium populaire est utilisé pour retracer une partie de l’histoire de l’art ainsi que pour des créations originales de l’artiste américain.

Après avoir sillonné le globe (Australie, États-Unis, Singapour, Londres…), l’exposition événement pose ses briques à Paris Expo/Porte de Versailles jusqu’au 30/08.

 

Anouar Brahem « Souvenance »

Maître de l’oud, le musicien tunisien n’a de cesse de porter son instrument de prédilection sur des territoires inconnus. Accompagné par un piano, une basse, une clarinette et l’orchestre de Suisse italienne, il nous porte dans un voyage musical inédit. Vers une contrée où se rencontrent les musiques classique, orientale et jazz. Sublime.

https://soundcloud.com/peter-nader-2/anouar-brahem-souvenance-20170


Vidi, legi, amavi #10

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu du jour ; le monde vu à travers ses écoles, une bande-originale du prochain été et la naissance d’un grand talent. Bon week-end! 

Musique : Blundetto « World of »

Le nouvel album de Blundetto, sorti le 18/04, figure déjà en bonne position des sons qui accompagneront les après-midi d’été. Comme à l’accoutumée, le musicien français produit un reggae chic, accompagné de multiples artistes comme Biga Ranx, Marina P, Clément Petit… et même l’Ensemble Soufie de Bagneux avec il s’autorise une virée orientale.

 

Musique : Gabriel Garzon-Montano

Je suis passé à côté de ce garçon qui a révélé son talent à travers un premier EP que je ne découvre que maintenant. « Bishouné : Alma del Huila » est le titre de ce manifeste signé par un jeune new-yorkais d’ascendance franco-colombienne. Une voix funk soul soutenue par un groove maîtrisé et classieux. Je vous parie qu’il n’est qu’au début d’une grande carrière !

 

Photographie : James Mollison « Playground »

C’est une évidence, l’école forge notre personnalité au même titre que l’environnement familial. Le photographe kenyan a fait un retour vers la cour de récréation en parcourant le monde scolaire. Du Japon à la Bolivie, du Royaume-Uni au Kenya, d’Israël au Népal, il a promené son objectif pour immortaliser les différences et les similarités des écoliers. Un résultant intéressant tant sur le plan esthétique que sociologique. Retrouvez ces clichés en suivant ce lien.

Shikim Maoz School, Sderot, Israël (© James Mollison)
Shikim Maoz School, Sderot, Israël (© James Mollison)


Vidi, legi, amavi #9

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu du jour ; une chanteuse ensorceleuse, la découverte d’une communauté afro-iranienne, et la sortie du bois d’un rappeur underground bien trop talentueux pour rester inconnu.

Bon week-end !

Musique : Hindi Zahra « Homeland »

Il aura fallu cinq ans depuis « Handmade », son précédent album, pour écouter la nouvelle production de la chanteuse franco marocaine, « Homeland ». Et le résultat est à la hauteur de l’attente. Séduit en 2010, je demeure encore et toujours sous le charme envoûtant d’une artiste à l’univers musical unique. Blues touareg planant, délicieuse ballade folk ou mélancolie jazzy rétro… une potion sonore à l’effet longue durée. A savourer sans modération.

Photographie : Mahdi Ehsaei « Afro-Iran »

Quand on pense culture afro, la Perse ne vient pas immédiatement à l’esprit. Il existe pourtant dans cette région, et plus précisément dans la province du Hormozgan, une population descendante des esclaves africains, quasi inconnue de tous, y compris des iraniens.

Le photographe germano-iranien Mahdi Ehsaei y consacré une série passionnante, intitulée Afro-Iran à retrouver sous ce lien.

Un petit iranien par Mahdi Ehsaei, série "Afro-Iran"
Un petit iranien par Mahdi Ehsaei, série « Afro-Iran »

Musique : JP Manova « 19h07 »

Il n’y a pas que des pastiches de 50 Cent dans le rap français. Marre des rappeurs Gulli ou des gros bras dont les rimes restent en dessous de la ceinture, rassurez-vous il existe encore des Mcs qui savent écrire dans ce pays. En décembre dernier, JP Manova annonçait déjà la couleur avec le single « Longueur d’onde ». L’album désormais disponible (depuis le 07/04) est à la hauteur du premier aperçu. Sans aucun doute, on tient ici le digne successeur de Claude M’Barali aka MC Solaar.


Vidi, legi, amavi #8

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu du jour ; des sons d’Afrique australe, de La Réunion, et une exposition à Anglet.

Bon week-end !

Musique : Fantasma

Composé de cinq sud africains, le collectif Fantasma joue avec les musiques du continent et mélange allégrement rythmes traditionnels avec électro et hip hop. Le projet figure sur un album intitulé « Free love », véritable perle de fusion musicale aux multiples artistes invités.

https://soundcloud.com/fantasmaofficial/want-your-love-feat-nandi-nongoma

Expo : Marlon à Anglet

Pour sa première exposition personnelle, le jeune artiste d’Anglet a frappé un grand coup. Soutenu par la galerie Get Arty, cette dernière lui a monté une exposition à la hauteur de son talent. Beaucoup de couleurs et d’émotions dans sa peinture, de la poésie et du romantisme dans son dessin…le talent est au rendez-vous et c’est à voir jusqu’au 02 mai au Boardriders Quiksilver (51 avenue Jean-Léon Laporte, Anglet).

Marlon, "When eagles dare", acrylique sur toile (© Get Arty)
Marlon, « When eagles dare », acrylique sur toile (© Get Arty)

Musique : Kaang

Il y a un an, Isabelle (une collègue mondoblogueuse), nous faisait découvrir l’univers mystique et puissant de Labelle. Depuis, le producteur réunionnais, pionnier de l’électro-maloya, a initié un nouveau projet issu d’une collaboration avec le chanteur sud-africain Hlasko. Le résultat doit voir le jour le 25 mai prochain avec la sortie d’un EP dont le titre ci-dessous est le premier extrait.


Vidi, legi, amavi #7

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Et comme le week-end sera très chargé (entre obligations professionnelles, tablées pascales et ballades jambonneuses), il ne reste de temps que pour un peu de musique à écouter entre ou pendant ces occupations.

Musique : Chassol

Le nouveau Chassol est arrivé !!! Le pianiste au look de Jean-Michel Basquiat a concocté un album tiré d’un road trip dans les West Indies. Bientôt de passage dans la région (en concert à Anglet le 10/04/15), l’exceptionnel show man livre avec cette petite vidéo un alléchant aperçu de son travail.

Musique : Petit Fantôme

Deux ans après sa très remarquée mixtape « Stave », le fantôme échappé de François And The Atlas Mountain est de retour avec un morceau intitulé « Je ne reviendrai pas ».

La magie opère toujours et, en attendant la suite, vous pouvez encore télécharger librement et légalement le projet « Stave ».

Musique : Black Atlass

Belle gueule et voix sensuelle, ce jeune artiste a publié mercredi son premier album. Une découverte pour mes oreilles, immédiatement séduites par l’élégance musicale du dandy canadien. Cerise sur le gâteau, cette livraison de 10 morceaux, intitulée « Jade », est écoutable en intégralité sur Soundcloud et téléchargeable librement sur le site officiel du chanteur-auteur-compositeur.

https://soundcloud.com/blackatlass/sets/jade

Alex Fleming alias Black Atlass
Alex Fleming alias Black Atlass


Vidi, legi, amavi #6

Comme tous les vendredis, je vous livre dans cette chronique mes coups de cœur de la semaine. Au menu de cette livraison ; une ballade funky dans le désert du Nevada, une chevauchée planante et du Street Art éphémère.

Bon week-end !

Musique : Shamir

Je vous parlais déjà de Shamir dans l’épisode 2 de cette rubrique. En attendant la sortie de son album annoncé pour le 18 mai, le gamin de Sin City vient d’en dévoiler un extrait avec ce clip aussi haut en couleurs que sa musique. De l’électro pop qui donne le smile pour démarrer un #FunkyFriday !

Expo : Art in House

Avant d’être détruite pour laisser place à une résidence, une villa d’Anglet a servi de terrain de jeu à une trentaine d’artistes. Le résultat est époustouflant et visible samedi et dimanche, pas un jour de plus.

L'anatomie colorée de Koleo accueille le visiteur de Art in House
L’anatomie colorée de Koleo accueille le visiteur de Art in House (photo de l’auteur)

Musique : Rone « Creatures »

Déjà le troisième album pour notre génie français de la musique électronique. Une réussite bluffante par la diversité des styles et la qualité des collaborations. En somme, une large palette des talents d’architectes sonores développés par Rone. Ci-dessous, en guise d’aperçu, un duo avec le chanteur de François & The Atlas Mountains.