Le soir où la France dansa la samba
Comme tous les soirs, mon compatriote était hier à 21 heures devant sa télévision. La main sur sa bière et les yeux rivés vers l’écran, il tournait sa langue dans sa bouche afin d’échauffer le muscle pour invectiver au mieux ses sportifs mal aimés préférés. Quatre-vingt-dix minutes plus tard, l’heure n’est plus à la critique, mais à la joie débordante ; la France a gagné.