Le Polo, plus qu’un sport, un art de vivre

Article : Le Polo, plus qu’un sport, un art de vivre
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16 juillet 2013

Le Polo, plus qu’un sport, un art de vivre

Bénesse–Maremne, à 30 minutes de route de la station balnéaire basque, c’est au milieu des pins de cette commune landaise que s’est déroulée la Coupe Miramar organisée par le Polo Club de Biarritz.

Etalée sur deux jours, la compétition disputée entre huit équipes en provenance des régions Aquitaine et Midi Pyrénées, fût également parsemée de concours collant parfaitement à l’esprit de ce jeu dans lequel le style est presque aussi important que la performance.

Les cavaliers auscitains, finalistes du tournoi (crédit: Yanik)
Les cavaliers auscitains, finalistes du tournoi (crédit: Yanik)

La première journée de matchs qualificatifs est agrémentée par un concours de pique-nique dans la droite lignée du caractère « so british » de l’environnement. Parfois accolés à leur véhicule d’époque, les participants déjeunent avec une collection d’objets champêtres et vintages, dégustant des mets d’extérieurs dont certains auraient pu être l’œuvre de Bree Van de Kamp.

Retour au terrain dans l’après-midi pour retrouver les formations de trois joueurs (habituellement le polo se joue à quatre par équipe)  cavalant sur un terrain adapté à leur nombre, puisque réduit à 150m x 80m environ.

L’objectif consiste à marquer des buts en poussant la balle à coup de maillet. Facile à dire mais certainement plus compliqué à réaliser. A la gestion de l’animal, le cavalier doit également posséder un bagage technique nécessaire pour effectuer les gestes que la vitesse rend encore plus délicats à réaliser.

Les règles du jeu sont simples, ainsi le novice éprouve vite du plaisir à regarder un spectacle dynamique (le jeu est rapide et les parties se déroulent ici en deux mi-temps de 5mn), esthétique (à la grâce naturelle des chevaux s’ajoute l’élégance vestimentaire du poliste) et engagé (puissance et rapidité donnent lieu à de nombreux contacts impressionnants entre les participants et leurs montures).

 

Crédit: Yanik
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Crédit: Yanik
Crédit: Yanik

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lendemain, les rencontres de classement conduisent le spectateur jusqu’à la finale du tournoi. Entre les joutes équestres viennent se greffer deux autres concours en milieu d’après-midi.

Intitulé « Madame et son chien », l’épreuve de dressage et d’élégance entre un canidé et sa propriétaire voit défiler divers duos, d’adultes ou de jeunes filles accompagnées de leur animal domestique préféré. Arrivée sur le siège passager d’une splendide anglaise concourant pour l’épisode suivant, la maîtresse chapeautée et son magnifique cocker (voir photo ci-dessous) sont désignés gagnants par le jury.

Arrive ensuite le temps d’admirer des véhicules d’exception venus pour l’occasion ; Triumph, Jaguar, Ferrari, Fiat, MG, Austin Healey… et même de drôles d’automobiles dont une très originale AMC que l’on croirait tout droit sortie d’un dessin animé.

 

Crédit: Yanik
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La coupe Miramar devant les véhicules de collection (Crédit: Yanik)
La coupe Miramar devant les véhicules de collection (Crédit: Yanik)

 

 

 

 

 

 

 

 

L’heure est venue de connaître le vainqueur de l’édition 2013 de la Coupe Miramar et débute alors, aux alentours de 16h30, la finale du tournoi opposant l’équipe du Polo Club de Biarritz à une formation de cavaliers venus d’Auch. Engagé et très rythmé, le match au sommet tient toutes ses promesses et couronne l’équipe du club organisateur qui reprend ainsi son trophée abandonné l’an passé face à un trio toulousain.

 

La remise des prix vient ensuite clôturer deux douces journées où sport et art de vivre se sont mêlés dans une ambiance chic et néanmoins décontractée.

Un cavalier biarrot armant son tir (crédit: Yanik)
Un cavalier biarrot armant son tir (crédit: Yanik)

 

 

Les finaliste à la lutte (crédit: Yanik)
Les finalistes à la lutte (crédit: Yanik)

 

Le public remet le terrain en état à la pause (crédit: Yanik)
Pendant la pause, le public remet le terrain en état (crédit: Yanik)

 

L'arbitre du tournoi, Jean Labastie (crédit: Yanik)
L’arbitre du tournoi, Jean Labastie (crédit: Yanik)
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Commentaires

Mylène
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Je ne connais que peu ce sport, mais cela me dirait bien d'assister à une rencontre, un de ces jours. Vraiment sympas tes photos !

Yanik
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Merci pour ton commentaire Mylène!
Malheureusement il ne semble pas qu'il y ait des pratiquants en Guadeloupe.

Mylène
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Je ne pense pas non plus. Mais, lors d'un de mes voyages, j'essaierai d'aller en voir une.

Serge
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waooo, des belles images en tout cas. même si je ne comprends rien à ce sport

Yanik
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Ola Serge,
Merci pour ton petit mot, c'est en effet un sport très photogénique.
Traditionnellement développé en Argentine, je pense qu'il doit également y avoir des clubs au Brésil.